Quand le souffrance est trop forte les lèvres se scellent. C’est vrai pour l’Amour et la mort. Les mots sont des menteurs, ils édulcorent la réalité des sentiments. Le corps prend le relais alors et s’épanouit ou se détruit….Ce corps qui appelle, se souvient de choses que la tête refuse. Il est si difficile parfois de faire entendre raison à ce cœur qui bat, cogne, se débat. Comme un papillon enfermé dans une pièce qui se colle à la vitre et va d’instinct vers la lumière, sans comprendre qu’elle le sépare du bonheur d’être libre et heureux.
Tu es mon espérance, l’énergie qu’il me faut pour continuer à vivre, mon air, mon oxygène.
Tu es le soleil qui rayonne et réchauffe mes vieux os engourdis par les coups de la vie.
Tu es ma jeunesse, mes rêves et ma folie…
Comme le papillon, mes ailes battent la vitre jusqu’à la limite de la vie.
Tant de mots non avoués, tant de silences assourdissants. Les mots sont des voleurs de sentiments.
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